Alien Isolation

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Allez, on rattrappe le retard ! J’ai été fort occupé ces derniers temps et même si nous avons continués nos tests régulièrement, j’ai pris du retard sur la rédaction, j’enchaîne donc au plus vite cet article et les suivants, à savoir FARCRY 4 et GTA 5 alors restez dans le coin !  :mrgreen:

Mais revenons à nos moutons, ou plutôt notre grosse bestiole puisque cette fois, c’est à Alien Isolation que nous nous attaquons : un petit air de “retour vers le futur” puisqu’il s’agit d’un titre qui répond aux critères des jeux actuels, mais une saveur de jeu des années 80. Vous allez vite comprendre.

 

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     Editeur                    Sega

     Développeur                Creative Assembly

     Type                      FPS / Infiltration

    Date de sortie          7 Octobre 2014

    Classification              18 ans et plus

 

 

C’est donc à Creative Assembly, qu’on connaissait surtout pour sa longue série de jeux “Total War”, qu’a été confié la lourde tâche de créer un jeu décent sur la licence “Alien”, ce que tous les fans attendent depuis… le film. Et pourtant, depuis 1982, ce ne sont pas moins d’une vingtaine de jeux, tous aussi mauvais les uns que les autres, qui sont sortis sous cette licence.

Le jeu nous plonge 15 ans après les événements du premier Alien. Alors que Ripley (Sigourney Weaver) est endormie pour 57 ans dans sa navette, vous incarnez sa fille, Amanda, qui apprend par la compagnie Weyland qu’on aurait retrouvé une trace de sa mère. Elle s’empresse alors de se rendre sur la station Sevastopol où serait stockée la boite noire du Nostromo… à part que la station s’est transformée en piège énorme, terrain de chasse d’androïds qui débloquent et d’une bestiole pas très amicale : l’alien.

Alors ? La loi des séries a-t-elle encore frappé ? Réponse en détail ci-dessous.

 

 

Interface

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Lancement du jeu avec l’espoir d’un menu accessible pour changer, mais non, faux espoir.C’est devenu un standard, nous devons d’abord passer par les étapes de réglage de la luminosité et du choix de sauvegarde. Pour un non-lecteur, la seule solution est de remplir au hasard en appuyant sur A pour valider les choix par défaut. Nous arrivons ensuite sur un menu classique, écrit et sans icône de repère.

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Pire, c’est avec inquiétude que nous découvrons un menu réduit à son strict minimum, écrit en petits caractères que Cop voit à peine… et cette police d’écriture verte, on se croirait… mais bien sûr !!! On se croirait dans les années 80 avec les “vieux” ordinateurs qu’on pouvait voir dans le film original.

D’accord, on comprend mieux, le studio a choisi le parti pris de nous replonger dans le film original avec un environnement “old school”, comme si nous étions plongé dans un univers très fidèle au film des années 80.

Bonne idée sur le fond, mais il faut une bonne vue ! Sinon, le “A” est votre ami : dans le doute, valide avec lui…

Une fois en jeu, notre intuition se confirme et c’est perturbant. Vous avez un jeu avec une qualité graphique moderne et d’ailleurs les premières images ont arraché à Cop un “Ouah ! Les personnages sont super beaux !” . Et pourtant, tout dans ce jeu respire la naphtaline – enfin, dans le bon sens du terme – entre les téléphones avec fil, les vieux écrans verts CRT… nous parlons d’un temps que les moins de vingt ans… enfin, vous connaissez la chanson.

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Gameplay

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Mais voyons un peu ce qu’il a dans le ventre ce jeu. “Pffff, y a pas d’action….” soupire Nono. “Ha, moi c’est mon style de jeu, à mon rythme” répond PSIboy. C’est sûr que ce jeu met plutôt en avant l’infiltration, donc des passages où il faut se cacher, avancer lentement, observer avant de bouger, ruser…

On est vraiment dans le style du film original de Ridley Scott : une ambiance sombre, pesante, stressante et à chaque pas, on s’attend à se prendre un truc sur la tête, en espérant que ce ne soit pas l’alien ! Dans ce cas, chacun sa méthode : courir comme Matboss ou élire domicile dans un placard comme Jukebox, c’est une question de goût. Bon… tu sors de ton placard maintenant ?!

D’ailleurs, les fans du film vont se faire plaisir, le jeu est bourré de références au film original, un pur bonheur. D’ailleurs on sent que le studio savait qu’il était attendu au tournant et qu’il a voulu absolument faire plaisir et ne pas décevoir les fans. Certains passages sont clairement pour eux, au prix parfois de la jouabilité.

Les ouvertures de portes ou systèmes se font sous forme de mini-jeux, comme l’appareil à fréquence avec lequel il faut reconstituer l’image du dessus à partir des formes proposées en dessous.

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Vous aurez aussi des zones qui ne se débloquent qu’à partir du moment où vous aurez trouver l’objet nécessaire, souvent plus loin dans l’aventure. Il faut donc souvent faire des allers-retours dans la station spatiale.

Au passage, il faudra ramasser des matières premières qui serviront à vous fabriquer des gadgets, des bombes ou des trousses de soins. Un système de fabrication basique, mais efficace. N’oubliez pas non plus de faire un stock de piles, c’est fou à quelle vitesse elles s’usent et se balader à tâtons est déconseillé ! “Y a des coins où c’est très sombres, moi je vois rien” précise Cop. “Oui, on voit mal les objets, où à la dernière seconde, une carte ça aiderait” nous dit Nono.

Ne vous attendez donc pas, comme dans d’autres jeux, à avoir des indications et repères visuels partout. Ici, c’est le réalisme qui est recherché pour maintenir l’ambiance. Si ce n’est pas toujours équilibré, le jeu mêle les phases un peu plus rapides et celles plus tendues où il faut être prudent. Cela passe très bien et on y prend plaisir.

 Graphisme

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Comme nous vous le disions, le jeu est un peu perturbant, ou amusant, au départ vu que les graphismes sont assez fouillés, détaillés et “réalistes”, mais qu’il utilise les décors d’un film des années 80, donc en décalage avec l’image qu’on se fait aujourd’hui d’une station spatiale.

Les visages sont assez impressionnants, on a apprécié la qualité et certains décors sont sublimes. La qualité générale est très bonne, même si quelques passages sont un peu moins bons.

Au final, le jeu profite de la dernière génération de console et s’en sort avec une note très correcte de 8/10 pour l’aspect graphique.

 

Ambiance

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Ici, on frôle la perfection. Les musiques sont celles du film original, les scènes animées se rapprochent de la qualité cinéma et une histoire bien ficelée : que du bon.

L’ambiance de stress est omniprésente, sans tomber dans le gore, juste ce qu’il faut pour sursauter de temps en temps et se faire de petits coups de stress lors des parties de cache-cache avec l’alien.

Un bon 8/10 pour cet aspect également !

 

Global

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Il faut quelques aides pour passer l’écueil trop récurrent de l’écrit, surtout que le texte est particulièrement petit.

Il faut également de la finesse et de l’entraînement pour maîtriser le jeu, mais dans l’ensemble il atteint son objectif et nous fait passer un bon moment et quelques frayeurs.

il a dû réconcilier les fans du film avec le jeu vidéo après tant d’années à se désespérer devant les productions sur cette licence. Et les DLC sorties depuis vont renforcer cela puisqu’il est désormais possible de revivre l’aventure de Ripley dans le Nostromo.

 
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C’est Cop qui a le plus souffert sur ce jeu : entre les écrits trop petit et l’obscurité de certains passages, son problème de vue l’a fortement gêné. Il faudra très certainement adapter la luminosité pour lui simplifier la vie.
 
1 - motricitéaudio
Certains passages demandent de la finesse dans le ciblage et les phases d’action laissent peu de temps pour agir, mais dans la grande majorité, le jeu basé sur l’infiltration laisse le temps de jouer et de trouver la meilleure position ou stratégie.
 
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 Pas de souci particulier à ce niveau pour Matboss.
 
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 Beaucoup de choses sont écrites, entre les informations à l’écran et les données des ordinateurs. Les non-lecteurs auront donc besoin d’aide pour jouer. Les mini jeux d’ouverture des portes sont plus un souci de rapidité que de compréhension, puisqu’il s’agit de puzzles visuels, cela reste donc accessible, tout comme le système de fabrication qui ne demande que de collecter les matières premières et de les placer dans les cases dédiées.

 

 

 

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