Disney Infinity

C’est lors de notre visite de la Paris Games Week 2013 que toute l’équipe a eu l’occasion de découvrir le nouveau Disney : Infinity.

Sans titre
Editeur
Développeur
Type
Date de sortie
Classification
Disney Interactive Studios
Avalanche Software
Aventure, Plateformes
19 septembre 2013
Tout public

Difficile après ce premier aperçu de quelques minutes, et surtout parce que leurs stands se faisaient face, de ne pas faire le rapprochement avec le Skylanders d’Activision qui sort d’ailleurs en même temps sa seconde extension : Swapforce. Un plateau, des figurines qui s’intègrent dans un jeu de plateforme… la première impression sentait le déjà vu et on ne peut faire ce test sans les comparer.

Mais en y regardant de plus près, merci d’ailleurs à Disney qui nous a fourni un exemplaire pour nos tests, on se rend compte qu’il y a d’autres influences, d’autres types de gameplay, et que du coup on a un titre différent qui a su séduire une partie de nos joueurs au point de se l’offrir.

Nous avons donc pu tester les versions Xbox 360, Wii et depuis peu PS3. Mais détaillons un peu tout cela !

Interface

Tout d’abord, parlons de l’interface externe puisque pour jouer, vous devez disposer d’un plateau fourni avec le set de base sur lequel poser vos figurines. Jusque là, on est sur le principe de Skylanders, mais avec quelques différences tout de même.
« Les figurines sont plus belles que Skylander, mieux formées et plus colorées » nous dit PSIboy. De l’avis général, l’ensemble est plus fin et plus beau que son opposant.
Le jeu comprend plusieurs types de figurine : celles de personnage bien sûr qui sont au nombre de 27 et issues de 11 des films Disney et Pixar pour jouer avec vos personnages préférés. On est encore loin des 256 personnages (dont certains sont juste des variations cosmétiques de la série précédente) de Skylander.
Disney promet de nouvelles figurines à la sortie de chacun de leur nouveaux films, comme les 2 figurines sorties avec le film « la reine des neiges ». La mode du « collectionnez-les tous » des Pokemon ne semble donc pas passer avec le temps. Pour ceux atteint de collectionite aiguë, le budget monte vite pour un seul jeu. 
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Heureusement, certaines figurines sont accompagnées d’un cube transparent, un « pack aventure », un jeu dans le jeu que nous détaillerons dans la partie gameplay. Ces packs permettent de prolonger l’intérêt et la durée de vie du jeu.
Enfin, vous trouverez des « Power disc », de petits jetons qui se posent sur le plateau pour modifier le jeu de différentes manières : cosmétiques (couleur du ciel…) ou avec une vrai influence sur le jeu (force de Volt qui augmente celle de la figurine)… 
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Si vous nous suivez régulièrement, vous savez que c’est un point sur lequel nous sommes particulièrement vigilant. Et étonnamment pour un titre PEGI 3+, le menu est totalement écrit, même si assez simple.
 Il faut donc un apprentissage pour apprendre à l’utiliser seul quand on ne sait pas lire… sauf quand on s’appelle Jukebox et que ses leçons de lecture portent leur fruit : monsieur nous a bluffé en se repérant dans les menus !
Sinon, une fois en jeu, tout est bien indiqué et facile à repérer par des icônes, des couleurs bien distinctes… Il faut un temps de repérage et un peu d’aide pour certains comme Jukebox ou Kiki, mais une fois ces paramètres intégrés, il est facile de jouer grâce aux flèches et repères.
Aussi très appréciable : les indications vocales régulières. Le jeu vous rappelle quels sont vos objectifs par la voix en plus de l’écrit, c’est donc un bon point qui simplifie la vie des non-lecteurs.
 

  Gameplay 

 Le jeu se décompose en plusieurs parties bien séparées et aux objectifs totalement différents. 
En effet vous avez ce que Disney appelle la « Toy Box » ou « Coffre à jouet » en français. Vous vous retrouvez devant un espace presque nu, avec le château Disney au milieu et quelques éléments éparses comme des arbres, murets et autres. Après c’est à vous d’imaginer la suite ! « On peut agrandir le monde comme on veut et on peut créer ce qu’on a envie » nous dit Kitoo
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Une interface de construction permet de choisir ce que vous voulez ajouter : bout de terrain, décor, véhicule, bâtiment… puis vous le placez sur le terrain avant de valider.
Côté influence, on est ici sur le terrain d’un autre gros carton de l’année 2013, « Minecraft ». Cependant on est sur quelque chose de beaucoup plus graphique. Le principe reste le même que nos bons vieux Légo et autres Playmobil : créer un univers et y jouer sans but ou limite.
Simple, mais ça demande quand même pas mal de finesse et de patience pour bien placer les éléments à la bonne place ou la bonne hauteur. C’est donc un peu difficile quand on a des limites motrices comme PSIboy, mais ça reste selon lui très amusant, car « on peut aller partout et y a pas de temps limite, donc on peut construire selon son imagination ».
L’autre aspect du jeu, ce sont les packs aventures. Vous quittez votre propre univers de la Toy Box pour plonger dans celui d’un de vos personnages pour y vivre des aventures. On retrouve alors le style de jeu plateforme. Vous devez relever des défis, des missions avec un temps limité pour gagner un maximum de points et vous mesurer aux autres pour atteindre le sommet du classement.
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« Les jeux c’est plus dur », précise PSIboy. « Y a du temps et pas de pause, alors j’ai plus de mal ». Ses difficultés de concentration et de maîtrise fine de la manette ne lui permettent pas d’être en tête de classement, ce qui titille son amour propre ! « Les mini jeux c’est clash ! On peut les faire facilement, mais y a du temps » commente Nono alors qu’il vole la tête du classement.
« En tout cas moi j’y arrive mieux que sur des jeux comme Batman » nous explique Kiki. C’est donc, si on laisse de côté l’aspect compétitif du classement, plus abordable que les jeux d’aventure plus poussés classés 12+. De plus ça permet de changer d’univers et de style de jeu régulièrement et d’avoir des ajouts réguliers sous forme de nouveaux packs.
En terme de contrôle, nous avons testé les versions Xbox 360, PS3 et Wii et les manettes Xbox et PS3 restent plus facile à utiliser que celle de la Wii selon notre équipe.
A noter aussi qu’il semble que les versions PS3 et Xbox 360 aient une partie « apprentissage » des touches au premier lancement du jeu, sous forme d’une petite aventure aboutissant à la création du monde de la Toy Box. Cette partie se fait d’elle même sur la version Wii, donc il faut découvrir les commandes par la suite en jeu.
 

Graphisme

 Côté graphisme, le jeu profite forcément du coup de patte Disney.
Toute l’équipe s’accorde sur le fait qu’on a donc des univers colorés, bien finis, une intégration et une animation des personnages parfaites. « C’est super, on est bien dans les paysages et on reconnaît bien les personnages » pour PSIBoy.
C’est donc un jeu agréable visuellement et on retrouve bien les univers des différents films. 

Son

 Côté ambiance sonore, l’univers Disney est encore plus présent puisqu’on retrouve les voix des films dans le jeu. Bonnes musiques d’ambiance.

global

Vous l’aurez deviné, un jeu qui a beaucoup plus au plus grand nombre dans l’équipe.
Certes, c’est un peu enfantin pour certains, comme Mat, notre nouveau testeur tout fraîchement débarqué d’un autre foyer de l’association. Mais après tout, c’est la cible du jeu.
Ce qui plaît le plus, c’est la liberté de création de la Toy Box, sans limite de temps, de pression pour réussir… Et les jeux sont accessibles, bien expliqués, à la voix et avec beaucoup d’indications à l’écran, ce que tous apprécient ! Ca détend !

Votre avis nous intéresse ! Quelles difficultés avez-vous rencontré avec ce jeu, ou d'autres ?