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Un peu de temps a passé depuis notre test de The Division en raison d’absence des uns des autres, mais nous revoici sur notre style préféré : le jeu d’action aventure avec God of War 3 Remastered
Editeur | Sony | |
Développeur | SCE Santa Monica | |
Type | Action | |
Date de sortie | 17 septembre 2015 | |
Classification | 18 ans et plus |
Note de préambule : comme c’est l’un des jeux aimablement fournis par Playstation (SCE Europe), le test est un peu particulier et j’en tiendrai bien entendu compte dans les retours.
Tout d’abord parce que je ne peux pas le pré-tester, c’est à dire que je découvre le jeu en même temps que nos testeurs. D’habitude je teste le jeux une bonne heure, minimum, pour repérer les difficultés et le prendre en main pour pouvoir en séance expliquer aux testeurs qui sont en difficultés.
Ensuite, comme nous jouons habituellement sur Xbox One, ce ne sont pas les mêmes symboles de touche. Il faut donc un nouvel apprentissage de la manette et c’est pertubant. Quand depuis des années X est placé à gauche sur Xbox et que le X passe en bas sur PS4… faut le temps de s’y faire et on a eu du mal.
Sinon, God of War est une saga mythique, dans tous les sens du terme, lancée sur Playstation 2 en 2005 et dont ce troisième épisode est réputé être le meilleur de la série.
Un ancien capitaine de l’armée spartiate, Kratos, est sauvé face aux barbares par le dieu de la guerre, Arès, qui l’utilise et abuse ensuite de lui jusqu’à le pousser à tuer sa propre famille. Fou de rage et maudit par l’Oracle du village, il jure de se venger et tuer les dieux. Au fil de l’histoire, il s’associera aux titans pour arriver à ses fins. C’est là que commence ce 3e épisode qui vous confronte aux dieux de l’Olympe : Hadès, Poséidon et Zeus.
Si vous connaissez déjà le jeu, cette version remasterisée apporte essentiellement deux choses : 1080p ou une plus grande finesse des textures, et 60 fps, c’est à dire des images et vidéos très fluides, sans le moindre à coup.
L’interface |
Le lancement du jeu est très classique : c’est à dire écrit et sans indicateur visuel, donc il faut marteler le X de la manette pour lancer le jeu en mode facile ou avoir un lecteur à proximité pour modifier un élément.
Une fois en jeu, l’interface est assez réduite, mais ne vous est pas expliquée clairement donc on s’en rend compte en testant. L’arme en haut avec les barres de couleurs représentent votre jauge de vie en vert, de magie en bleu et d’expérience en rouge. Vous les remplissez en croisant des coffres ou en collectant les gemmes laissées par les ennemis.
les touches sont visibles à l’écran la plupart du temps, mais leur explication est écrite. “Y a pas le rond rouge pour dire laquelle appuyer” remarque Mario. Le tutoriel est classique et vous avancez en ajoutant de nouvelles capacités avec une explication des effets de chaque action. Le problème est que tout est écrit sans exemple visuel, donc il faut de l’aide pour les non lecteurs.
Par exemple, pour s’envoler on vous écrit que c’est un X pour sauter et à nouveau X, mais maintenu cette fois, le tout avec le stick dans la direction voulue pour voler… “J’y arrive pas” dit Nico pour qui l’exigence de finesse motrice est trop importante, Mario, Pat et Nono abandonnent après quelques essais, j’ai dû aider pour ce passage.
Dans les phases de combats titanesques par contre, les touches à utiliser sont bien indiquées à l’écran et il faut les suivre dans le bon ordre jusqu’à réussite parfaite. Cela donne des combats impressionnants contre des créatures énormes, Zizou a adoré, même si certains passages sont difficiles, car aléatoires ou nécessitant d’alterner rapidement des boutons. “C’est compliqué je trouve” ajoute Zelda.
De plus, si au début les 4 touches de base ont des capacités simples, on arrive très rapidement à des enchainements de touches compliqués pour sortir des coups puissants ou spéciaux destinés à un type d’ennemi. Si on ajoute le fait qu’on vous explique peu comment améliorer vos armes, il faut prendre le temps de fouiller et d’apprendre pour profiter du jeu en profondeur.
Notez que le problème des actions écrites devient très problématique lorsque l’explication est essentielle pour résoudre des énigmes. Si vous ne la lisez pas, vous êtes coincé pour un moment.
Heureusement, le jeu vous permet de sauvegarder régulièrement, mais en des points précis comme vous le voyez ci-dessus, pas automatiquement par des points de contrôle comme dans les jeux plus récents. C’est important pour ne pas tout refaire depuis le début.
La jouabilité |
Le jeu en lui-même alternera subtilement en différentes phases, ce qui est parfait pour éviter l’effet de répétition d’un jeu de plateforme. Mais pour notre public, ça veut aussi dire être capable de s’adapter à chaque phase et apprendre les techniques pour chaque.
Vous aurez donc des phases de combat de masse. Kratos se retrouve bloqué dans une arène face à des vagues d’ennemis qu’il doit détruire avec ses armes. Du combat pur et nerveux où il faut enchainer les coups. Très rapidement, le jeu devient exigeant et il va falloir autant se défendre que placer des coup spéciaux avec des séries de touches.
Ensuite, vous aurez à vous confronter des phases d’exploration, où il faut se déplacer avec des sauts, l’utilisation de chaînes pour se balancer, de découverte d’objets… on est plus sur le jeu de plateforme classique et cette partie va demander de l’adresse et quelques enchainements comme le double saut. Comme le monde est souvent en mouvement, ou avec des explosions en tout sens, l’équipe s’est rendu compte que ce n’était pas aussi simple ! Le jeu est exigeant et il faut être précis et bien se placer devant un objet pour l’utiliser. Et comme il n’y a aucune indication sur quoi faire, on peut chercher un moment. “Ha ! C’était la chaine, je suis passé devant 10 fois” dit Mario qui voit une indication s’afficher une seconde en passant près du décor.
Les combats épiques, contre les dieux ou titans, sont plutôt des Quick Time Event (QTE) c’est à dire des cinématiques dans lesquelles vous agissez en appuyant sur la touche annoncée à l’écran dans les secondes où elles apparaissent. Si vous y arrivez, la scène progresse et vous devez enchainez les touches sans erreur où vous recommencez au début. Encore, le jeu est exigeant, il faut être très réactif, certaines phases sont aléatoires donc on ne peut pas apprendre toute la série de touche par coeur à chaque essai.
Enfin, il y a les énigmes. Vous êtes bloqué dans une pièce et vous devez trouver le moyen de sortir. C’est souvent en faisant des actions en série, comme grimper, pousser un objet en bas, l’amener à un point précis pour l’enflammer et aller le mettre contre la zone bloquant la sortie… autrement dit, il faut de la patience et de l’imagination pour sortir de certaines pièces.
Voici une petite présentation en vidéo du jeu et de ses phases par un internaute, JpaxxX :
Les graphismes |
God of War 3 vous plonge dans l’univers des dieux grecs et ont est loin des livres d’histoire : l’univers est sombre la plupart du temps, mais pour un héros hanté par son passé qui traverse l’enfer au sens propre, c’est peu étonnant.
Surtout sur cette version PS4, les graphismes sont agréables, détaillés, variés au fil du jeu et impressionnants par la taille des personnages et lieux traversés. Le tout étant très fluide, on en prend plein la vue !
Seules quelques textures rappellent que le jeu à quelques années.
L’ambiance sonore |
Ne comptez pas jouer en douce le soir, l’ambiance sonore de ce jeu se veut épique et explosive ! Entre les coups des titans qui feraient trembler la pièce, les musiques épiques, les hurlements des ennemis se mêlant aux cris de rage de Kratos, on repassera pour la discrétion.
Mais ça colle bien entendu très bien au style et cela renforce l’immersion et le côté grandiose du titre sans trop pénaliser si l’ouie fait défaut.
Notre avis |
Comme nous le disions en préambule, cette version remasterisée est une parfaite occasion de se lancer dans la saga si vous ne connaissiez pas. Si vous l’aviez déjà, à moins d’être accroc à la série, beaucoup pensent que le jeu ne vaut pas les 40€, même si le lifting est très réussi, vu que la version PS3 tient bien la route face aux standards actuels et les ajouts de contenu sont minimes.
La combinaison des différentes phases de jeu, ponctuées de cinématiques vous plonge dans une histoire palpitante et énergique. On a du mal à décrocher tant le défi suivant vous appelle. Mais encore faut-il maîtriser toutes les phases de jeu. La plupart de nos testeurs, à part les spécialistes du genre et gros joueurs comme Matboss, ont bloqué à certains moments et pourtant nous étions en mode facile. “Hé ben c’est pas évident, c’est pas pour moi” conclue Jukebox.
C’est donc un jeu éxigeant qui demande précision dans l’exploration, maîtrise des combinaisons de touche en combat, astuce pour résoudre les énigmes et réactivité dans les combats en QTE.
Quand on a certaines limites, il est difficile de ne pas coincer sur un point ou l’autre. Dans l’ensemble, le jeu ne décolle pas de 4 ou 5 sur 10 si on met de côté les graphismes et l’ambiance qui viennent sauver l’ensemble. A voir si vous êtes prêts à vous faire aider sur un type de phase de jeu pour profiter des autres par vous même.
Et si j’ai un handicap visuel ? |
Vu l’interface minimaliste aux couleurs bien tranchées, nous n’avons pas relevé de problème de ce côté.
Les jauges sont assez fines et collées, mais les couleurs vive (rouge, vert, bleu) permettent de repérer. C’est le même code couleur pour les coffres et gemmes lâchées par les ennemis.
Les touches en QTE tranchent bien dans l’image et sont grandes, donc là aussi pas de problème.
Et si j’ai un handicap auditif ? |
Comme l’image et les personnages, tout est dans la démesure. La bande son suit et on est surtout pris dans le tumulte des combats.
Le gameplay n’utilise pas le son, il est surtout lié à la précision et la réactivité.
Le fait d’avoir les sous-titres permet de palier à un handicap auditif.
Et si j’ai un handicap mental ? |
Les phases de combats demande surtout de la réactivité et de la précision, ce qui peut s’apprendre avec du temps. Il faut de la patience et de l’obstination sinon vous risquez de lâcher vu que le jeu est exigeant. “Ca m’énerve de devoir toujours recommencer” trouve Nono et Jukebox confirme.
Comme vous êtes quasi tout le temps en situation de combat, il faut également savoir gérer son stress et son énervement pour rester efficace et réactif.
Enfin, vous risquez d’être en difficulté sur les phases d’énigmes. En effet, contrairement à d’autres jeu du style (Lara Croft par exemple), sur ces phases il n’y a pas d’indications sur comment s’en sortir.
Et si j’ai un handicap moteur ? |
Les touches sont assez simples : esquive, coup fort, coup normal et saisie de l’ennemi. Mais le jeu est rapide et exigeant, donc il faut savoir gérer la position et les coups, surtout que rapidement, il vous faudra faire des combinaisons de touches pour être efficace.
Ajoutez à cela les phases d’exploration qui demande des sauts précis, la motricité fine des mains est importante pour profiter de ce titre. Avec des troubles moteurs, Nico mets un 3 sur 10 en jouabilité.