Ni no Kuni : La Vengeance de la Sorcière Céleste

Pour ce test, on change totalement de registre, puisque c’est un jeu de rôle que nous testons avec tout ce que ça implique. Une première pour toute l’équipe…

Et quelle première ! Ce jeu est le fruit d’une collaboration entre les créateurs des jeux « Professeur Layton » et le studio d’animés Ghibli qui ont réalisés des animés tels que « Princesse Mononoké » ou « Le voyage de Chihiro ». Des références, donc ça ne pouvait donner qu’un mariage féerique !

Mais je m’emballe. Nos testeurs ne connaissant ni les uns, ni les autres, ils ont abordé la séance de test comme n’importe quel autre jeu : curieux et motivés.

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Editeur
 Développeur
 Type
 Date de sortie
 Classification

Namco Bandai
Level-5
Jeu de rôle
1er février 2013
Déconseillé aux – de 12 ans

Pour l’occasion, comme le jeu n’est sorti que sur PS3, nous changeons de consoles… et donc de manette. Et comme seul Kiki a une PS3 personnelle, pour les autres le premier quart d’heure de test a surtout été de se familiariser avec la bête.

Le jeu, qui nous a été directement envoyé par Namco – encore merci à eux, est en version anglaise sous-titrée française. Personne ne parlant l’anglais, impossible de suivre l’histoire en écoutant, c’est à nos yeux qu’il a fallu se fier : lecture obligatoire donc.

Psiboy et Nono savent lire, ils se sont donc chargé de lire les textes tout haut et résumer l’histoire aux autres. Je ne devais les aider que quand il y avait trop de texte à lire d’un coup et que les sous-titres défilaient trop vite. Mais en phase de jeu, quand le défilement du texte était contrôlé, pas de problème pour eux.

 

Interface

Une interface d’entrée tout ce qui a de plus classique… et c’est bien le problème. 
Comme dans la plupart des jeux, il faudra aider les personnes ne sachant pas lire à s’y retrouver dès qu’il faut entrer dans le détail des menus.
Cependant, le jeu démarre sur « reprendre » et il suffit d’appuyer sur le X pour reprendre sa partie. Ça se complique quand il y a plusieurs joueurs sur la même machine, comme chez nous : il faut retrouver la bonne sauvegarde.
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Comme souvent dans les jeux de rôle, l’interface en jeu est très complète avec beaucoup d’informations à l’écran et de nombreux menus disponibles.
Mais le tout reste très graphique. Un dessin lié à celui du bouton montre à quoi il sert : une baguette à côté du X pour la magie, le sac à côté du ? pour l’inventaire…
Le menu « Stèle du savoir », que vous voyez ici, donne des descriptions de tout ce que vous croisez, très utile donc.
Pour les combats, l’interface est encore plus touffue. Il faut prendre le temps de repérer toutes les informations à l’écran pour les vérifier d’un coup d’œil par la suite. « C’est quoi la barre verte ? » Cop, qui a des problèmes de vue, a eu du mal s’y retrouver malgré un grand écran de 120 cm.
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Différents icônes apparaissent en jeu quand on peut faire une action sur un objet ou un personnage, comme parler ci-dessous. Là encore c’est très visuel, donc facile de repérer à l’écran les personnages importants ou les objets manipulables.
La petite carte en haut à droite est très simplifiée et claire : il est facile de repérer où on est (la flèche rouge) et notre objectif principal (l’étoile) : « Suis l’étoile ! C’est là qu’on doit aller » Nono a bien repéré le système et aide au besoin.
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Voici une vidéo de présentation du jeu pas à pas pour illustrer tout cela :
 

Gameplay 

 
Côté Jouabilité, on retrouve toutes les caractéristiques du RPG sur console. On suit l’histoire de personnage qui évoluent dans un monde ouvert où il est possible de faire d’autres choses que l’histoire principale.
Pour avancer dans l’histoire, le joueur doit remplir des missions dont la difficulté augmente au fil du jeu. Il s’agit souvent de trouver des objets, de combattre un type de monstre, de visiter différents lieux… « C’est bien indiqué à l’écran pour remplir les missions » pour PSIBoy, mais pour trouver les objets cachés, il faut garder l’œil ouvert !
Plus l’histoire avance, plus le personnage va apprendre : des sorts, des compétences, des métiers… et pour réussir les missions, il faudra utiliser tout cela. « Mais faut bien de la mémoire pour se souvenir où se trouve la boutique ou les autres trucs ! » précise Cop. En effet, c’est un monde ouvert, et il est facile de s’y perdre !
Pas de RPG sans combat !! Pour que le personnage progresse, il doit apprendre, gagner de l’expérience et pour ça, il faut remplir les missions et remporter des combats, aléatoires, à l’extérieur des villes. « Les combats sont marrants » pour Jukebox, mais il faut du temps pour intégrer les mécanismes : utiliser les sorts, les différentes armes…
Heureusement, la progression est régulière dans le jeu et bien équilibrée, cela permet d’intégrer les nouveaux mécanismes un à la fois en suivant l’histoire.
 

Graphisme

L’avis est unanime : c’est beau !  
« C’est comme si on était dans un dessin animé » pour Kiki et Cop. Les cinématiques sont belles et nombreuses pour appuyer l’histoire et le graphisme fait très cartoon, ou plutôt manga… logique vu que le studio Ghiblhi est japonais.
« C’est bien, c’est clair et bien animé » pour PSIBoy et Nono. L’animation est fluide et agréable et les graphismes colorés sont appréciés.
 

Son

« La musique va super bien avec le jeu, elle est bien choisie » pour PSIBoy

« C’est de la musique zen et reposante, dommage qu’on a pas le CD ! » regrette Nono
« J’aime bien la musique symphonique, c’est tout un orchestre » pointe Cop. En effet, une ambiance musicale digne d’un film, agréable et en phase avec l’univers.
 

global

« C’est un super bon jeu ! » 
On apprécie particulièrement le fait que c’est un jeu où on prend son temps : pour lire, pour chercher les objets, pour avancer dans l’histoire.
« Et puis c’est un jeu où il y a pas de violence ou de sang, ça change de pas mal d’autres jeux ». ajoute Cop. En effet, l’univers et le personnage sont un poil enfantins, mais ça ne dérange pas plus que cela, l’ensemble est équilibré, et on se laisse emporter par l’histoire.
Le plus compliqué pour des personnes peu habitué au RPG, c’est le système d’évolution : équiper et développer son personnage pour l’adapter aux défis à venir. Sauf peut-être pour PSIBoy, grand fan de Skylander qui reprend des éléments du jeu de rôle.
Une première réussie pour ce style de jeu, mais vu la réalisation, c’est un titre de rêve qu’il faut déguster en prenant tout son temps ! Des heures de jeu en perspective et une excellente note !

 

 

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