Death Stranding 2, tout comme tous les jeux de Kojima, est un événement qui fait parler. Son univers et son gameplay sont uniques. Ils sont donc assez clivants : on adore ou on déteste. Nous avions testé le premier jeu en 2019. A-t-il évolué en termes d’accessibilité ? C’est forcément avec appréhension qu’on s’est lancé sur cette suite et on vous dit tout !

Type	Action
Editeur	Sony Interactive Entertainment
Développeur	Kojima Productions
Date de sortie	26 juin 2025
Classification	18 ans et plus

Les points importants par axe d’accessibilité

Moteur	Visuel	Auditif	Cognitif
Pas de remapping et toutes les touches utilisées Combinaisons de touches et maintiens importants besoin de motricité fine réglage fin des joysticks par activité	Interface peu visible Pas de lecteur d’écran Pas de gestion des couleurs	Une seule source de son spatialisée Le scan permet de pointer les ennemis sous-titres de mauvaise qualité	Entrainement virtuel efficace (mais tard) Préparation des trajets complexe Pas mal d’écrit dans les menus

Tout comme dans le premier épisode, vous incarnez Sam Porter, livreur aux capacités uniques, dans un monde dévasté par les anéantissements où se côtoient morts désincarnés et vivants.

Le gameplay reste sensiblement le même, principalement basé sur le transport de lourdes charges à travers un monde hostile. Il y a certes des ennemis à éviter ou combattre, mais l’essentiel de votre tâche sera de rester debout pour préserver vos précieuses caisses. De ville en ville, vous devez donc reconnecter les gens, au sens propre comme au figuré.

Mais on a vite compris que la tâche serait complexe pour beaucoup de joueurs et joueuses en situation de handicap. Pas de remapping, des appuis constants, nombreux et combinés et un besoin vital d’équilibre et de précision : ce sont autant d’écueil à son utilisation. Sur le plan moteur bien entendu, mais pas seulement.

Le monde est ultra réaliste et détaillé. L’interface est intégrée comme si c’était de la réalité augmentée. Et il n’y a quasiment aucune aide visuelle. C’est totalement injouable, comme vous le verrez lors du test avec Ethan.

La route vers le Mexique et l’Australie sera donc périlleuse, voire impossible pour la plupart d’entre vous !

Notre avis

On aurait espéré une évolution après 6 années, mais Death Stranding 2 : On The Beach reste dans la directe lignée de son prédécesseur. Les aides d’accessibilité y sont rares, parfois mal intégrées.

Le gameplay est très exigeant de maîtrise motrice, la moindre pierre pouvant vous faire dévaler la pente et perdre votre déchargement précieux.

Et rien ne vous aide, même au niveau auditif : une seule piste son spatialisée, des sous-titres sans fond opaque…

La note est donc sans appel et une des rares sessions de jeu où il était impossible de jouer pour Ethan qui streamait le gameplay.