Salut à tous et tous nos voeux pour 2016 ! Vous remarquerez que la présentation à un peu changé, j’espère qu’elle sera plus facile à utiliser pour tout le monde.

Et puisque nous y sommes, commençons par un titre qui l’annonce haut et fort : PES 2016.

En plus, vu le nombre de fans de foot dans l’équipe, tout le monde était motivé pour s’y attaquer.

Dans la famille des jeux de foot, il y a deux ennemis : PES et FIFA. Comme nous avions eu l’occasion de tester FIFA pendant la Paris Games Week, difficile de ne pas comparer, mais après tout, c’est le choix que vous devrez faire si vous aimez ce type de jeu. Il faut dire qu’ils ne se privent pas de se piquer les idées qui vont bien au point d’avoir des jeux aux interfaces très proches.

 

	Editeur	Konami
	Développeur	Konami
	Type	Sport
	Date de sortie	17 septembre 2015
	Classification	3 ans et plus

C’est donc bien décidés à se mesurer au titre et entre eux que tous les membres de l’équipe se sont installés. Surtout Zizou, grand spécialiste du jeu puisqu’il y joue très régulièrement en famille avec son frère.

Bien entendu, pour en profiter au maximum entre amis, il vous faudra 2 manettes. Il est aussi possible d’y jouer en ligne, mais comme pour d’autres jeux, pour des raisons de temps et de connexion, nous ne testerons pas cet aspect.

 

L’interface

 

Comme la plupart des jeux, le lancement nécessite des réglages et des validations, mais tout est écrit. Donc pour le premier lancement, prévoyez une personne pour vous aider si vous ne lisez pas.

Pour la suite, il faudra apprendre à repérer les bons menus à suivre, car ils sont écrits et sans différences. On s’y perd donc très vite et ce fut le cas de Jukebox qui au lieu de lancer le match s’est perdu dans les réglages de l’équipe. Même chose dans la phase de lancement de chaque partie. 

Par défaut, le jeu vous propose de démarrer un tournoi, et non un match en local, donc il faut le savoir et se faire aider pour modifier le menu et avoir les éléments qu’on utilise réellement.

Même pour le ralenti après chaque match, il y a bien les touches indiquées, mais certains ont eu du mal à en sortir, puisqu’il faut utiliser une des touches les moins courantes : la touche menu. Particulièrement gênant !

 

La jouabilité

 

« Jolie action ! » C’est ainsi qu’est salué le premier but de Zizou par Jukebox : le jeu est fluide, agréable à suivre avec un toucher de balle réaliste. Zizou, qui connait bien le jeu, nous dit qu’ils ont augmenté un peu la difficulté. Et en effet, ça devient compliqué de passer la défense.

Jukebox a plus de mal sur ce PES 16, car il est beaucoup plus réaliste : il faut viser et doser la puissance sur chaque tir ou passe, là ou c’est plus instinctif sur FIFA 16 et donc plus facile à manier.

Cela manque d’indications, comme un apprentissage et un rappel à l’écran des touches à utiliser pour les différentes actions. Ce n’est proposé que sur les coups de pied arrêtés.

« Hé, regarde le tacle, l’arbitre il siffle même pas !! » Jukebox, qui n’est pourtant pas le dernier à tacler, a du coup remarqué qu’il s’est pris moins de cartons rouges que d’habitude… pour lui c’est un avantage, mais pour les autres, c’est un des points négatifs du style de jeu.

 

Les graphismes

 

« On reconnait bien les joueurs, c’est bien fait ! » nous dit Nico.

Et en effet, tout le monde apprécie la modélisation des personnages et la trouve au niveau de son concurrent, FIFA. Cela a toujours été un des points forts de la licence, et quand on voit la comparaison ci dessous, on se rend compte qu’on approche la perfection.

Disons que c’est justement parce que rien ne choque dans les mouvements de ballon et des personnages qu’on peut dire que le travail de modélisation est très bien fait. On s’y croirait.

 

L’ambiance sonore

 

« On se croirait dans un stade, mais y a pas de commentaires des journalistes » remarque Nono. En effet pas de commentaires, mais il s’agissait du match d’exhibition durant l’installation.

On retrouvera les commentaires en français une fois le jeu complet. Cela reste forcément un peu répétitif au bout d’un moment, mais ça contribue au très bon rendu du titre.

Sinon, entre tambours, chants dans les tribunes et chocs contre la balle sur le terrain, l’ambiance est particulièrement bien rendue.

 

Notre avis

 

Tout d’abord, c’est un jeu de sport, avec des parties rapides, une prise en main assez simple et le tout dans une ambiance sonore et visuelle très agréable : c’est donc fun et on y passe du temps avec plaisir, ce qui explique la note correcte.

Puisqu’il est difficile de ne pas les comparer, il faut préciser que PES 16 est un jeu plus technique que son concurrent FIFA 16. Il faut donc le réserver à ceux qui aiment jouer en finesse, qui veulent maîtriser le jeu en détail… Pour notre groupe qui préfère jouer directement avec le moins de réglages possibles et un jeu plus « arcade », c’est à dire moins précis mais plus dynamique et avec moins d’échecs, le choix se portera plus sur FIFA 16.

Ce n’est pas forcément à l’avantage du jeu, mais au moins nous avons eu de bons fou-rires… quand Pat et Jukebox nous ont fait un match d’anthologie en marquant contre leur camp systématiquement à cause de la difficulté d’orienter les passes.

 

Et si j’ai un handicap visuel ?

Zelda nous a fait remarqué que la flèche pointant le personnage actif est petite. On peut même la confondre avec la chaussure du joueur d’à côté, c’est pour dire. Chaque tir ou passe doit être dosé, ce qui est représenté par une jauge de force sous le tireur. Elle est également très fine et peu visible. Vu l’importance dans le maniement, ce peut être un problème.

Dans l’action il est donc plus difficile de repérer quel joueur agit et comment, ce qui rend le jeu un peu confus si on a des problèmes de vue.

 

Et si j’ai un handicap auditif ?

Toutes les informations sont visuelles, que ce soit la force des tirs, le placement des joueurs sur le terrain… bref, à part l’ambiance sonore qui vient renforcer l’immersion, le jeu est tout à fait jouable sans le son.

Et si j’ai un handicap mental ?

Les menus non différenciés et écrits, les placements par défautdes tuiles de départ, le manque d’aide dans l’apprentissage des touches (au moins en match à 2) et le besoin d’anticiper et doser ses actions rendent le jeu plus difficile à utiliser sans aide et apprentissage.

Et donc, le jeu est moins amusant d’entrée, faisant que des testeurs motivés pour le test l’ont vite abandonné, frustrés par le fait de se perdre dans les menus ou de tirer dans le mauvais sens.

 

Et si j’ai un handicap moteur ?

Le jeu est plus technique que son concurrent FIFA, il faut doser les tirs et orienter la moindre passe. Nico a donc eu beaucoup de mal à profiter du jeu et faire ce qu’il voulait. Si ça ne tenait qu’à lui, le jeu finirait avec un 4/10.