Assassin’s Creed Mirage est le nouvel opus d’une franchise particulièrement appréciée par notre groupe de testeurs, alors on pouvait difficilement passer à côté !

Type	Action / Aventure
Editeur	Ubisoft
Développeur	Ubisoft
Date de sortie	05 octobre 2023
Classification	18 ans et plus

La franchise des Assassin’s Creed a fêté ses 15 ans puisque le premier jeu date de 2007. Celui-ci, 3 ans après, est dans la directe lignée du jeu précédent : Valhalla. Nous allons incarner Basim, le mentor d’Eivor, lors de sa jeunesse à Bagdad et sa découverte de l’ordre.

C’est un jeu d’aventure action comme Ubisoft les affectionne particulièrement : un monde ouvert dans une période historique où nous suivons les aventures d’un héros aux prises avec un ordre ancien.

Et les trois derniers opus avaient mis l’accent sur le combat, plus dynamique par le positionnement avec une place importante dans le gameplay.

Dans Assassin’s Creed Mirage, on revient aux sources sur plusieurs aspects : le Bagdad du 9e siècle n’est pas sans rappeler le premier jeu où l’on incarnait Altaïr dans la Jérusalem des croisades du 12e siècle.

De plus, en suivant les aventures d’un jeune voleur des rues, le jeu redonne toute sa place à l’infiltration. Le combat dynamique est toujours présent, on est sur les bases de ses prédécesseurs, mais le vol et l’approche furtive sont au même niveau.

En effet, c’est le vol qui vous donnera accès à différents types de jetons qui vous serviront à réduire les prix des marchands, à baisser votre notoriété qui attire les gardes et d’autres éléments très utiles. Le volva cependant demander beaucoup d’adresse et de finesse. Ce qui est logique. Mais si vous ratez l’action de vol, vous attirez l’attention des gardes sur vous et ça peut vite devenir un problème. Surtout quand ce sont les gardes d’élite qui se lancent après vous.

On retrouve également l’aspect RPG de la série avec la gestion du personnage. En effet, vous aurez un ensemble de compétences à débloquer. Mais on revient aux arbres dédiés à chaque spécialité. Ce n’est plus la constellation de bonus de Valhalla. Bien entendu, la collecte d’objets et d’équipements à améliorer est toujours présente.

Assassin’s Creed Mirage est à l’origine un complément de Valhalla qui est devenu un jeu à part entière. On s’attend donc à retrouver le même niveau d’accessibilité. Retrouvez notre test live réalisé avec Amelitha et Ivar.

Mais nous allons détailler tout cela avec vous !

Et si j’ai un handicap moteur ?

7 / 10

 

On commence à avoir nos habitudes dans l’évaluation des jeux puisque ce sont vos attentes principales. Et pour les personnes ayant des troubles moteurs, on commence toujours par la prise en main.

Premier constat, la gestion du menu est désormais sous deux modalités : avec le joystick, plus adapté à la souris du PC, ou avec les touches directionnelles de la manette (BMD). Ainsi, chacun trouvera la façon de faire qui lui convient.

Dans Assassin’s Creed Mirage, on retrouve les acquis en accessibilité des précédents jeux. Nous avons donc un remapping complet, classé par catégorie de gameplay : toutes les actions de navigation, de gameplay ou de combat.

On le sait, ce type de jeu utilise toutes les touches donc ce n’est pas toujours facile de trier les essentielles. La richesse du jeu implique 39 actions différentes. Sur console on ne dispose que de 16 touches et boutons, donc forcément il y a du doublon avec plusieurs actions par bouton.

Et pour les différencier, c’est souvent une action sur appui simple, une autre sur appui maintenu de la même touche. Et ça c’est un problème pour les joueurs pour qui le maintien est fatigant ou douloureux. Quand on peut remapper les actions, ça va, mais dans Mirage certaines ne peuvent pas l’être. C’est le cas par exemple pour piller les coffres, ouvrir les portes ou descendre de monture. Sur ces actions l’appui long est obligatoire.

Autre exemple, la « course libre » qui vous permet d’escalader les obstacles tout en courant. Vous devez rester appuyé sur la touche A (testé sur Xbox). Et il n’est pas possible de changer cela pour passer en « activer/désactiver » la course libre. La course peut être automatisée (appui sur le stick) mais pas le fait de passer les obstacles pour lesquels il faut A et ils sont omniprésents. Donc comme c’est utilisé tout le temps dans le jeu, il y a un risque de fatigabilité. Pour la réduire, vous pourrez désactiver les vibrations.

Notez qu’il n’y a pas de profil simplifié, il faudra donc prendre le temps de remapper action par action. Cela se fait en cours de jeu suivant les besoins. C’est d’ailleurs le cas sur toutes les options puisqu’il n’y a pas de profils par profil comme c’était le cas sur Far Cry 6.

Lors du live, Ivar, Amelitha et Sasskeh qui étaient présents ont tous trois partagé leur difficulté à utiliser les boutons arrière et notamment le R1. Si Ivar a pu le déporter sur un contacteur avec le Xbox Adaptive Controller, c’était un problème pour nos gameuses.

Côté Joystick, vous allez pouvoir régler leur sensibilité avec 15 degrés qui permettent d’affiner. Il est possible de les inverser si vous préférez mettre le déplacement, plus sollicité, sur le stick droit.

Le système de combat d’Assassin’s Creed Mirage reprend celui en place depuis Origins. Il est plus basé sur le placement. La possibilité de bloquer la caméra (appui sur le stick droit) sera donc très utile pour ne pas avoir à gérer les deux joysticks simultanément. Certains ennemis, comme les gardes équipés de bouclier, demandent que vous soyez derrière eux pour les toucher. Le placement reste donc important.

Il faudra également être capable de réagir rapidement. Le gameplay implique un système de parade parfaite. C’est-à-dire qu’il faut parer au même exact où l’ennemi vous frappe. Cela déclenche des effets, comme des armes qui vous redonnent de la vie en cas de parade parfaite.

De plus, les ennemis ont parfois des attaques imparables. En combat, quand l’ennemi frappe, il devient jaune si l’attaque est parable, rouge si elle ne l’est pas. Il faut donc s’adapter et parer pour la première et esquiver la seconde. Et comme l’information est donnée à la dernière seconde, cela peut être problématique. Favorisez l’esquive systématique et évitez les bonus sur parade parfaite si vous n’êtes pas sûr de vos réflexes !

Autre aspect important : le matraquage de touche. Les jeux de combats vous obligent souvent à enchaîner les coups, surtout comme ici quand on parle de combat contre plusieurs ennemis. Mais Mirage propose une part belle à l’infiltration donc moins ces combats pourront être évités plus que sur d’autres Assassin’s Creed.

En jeu, les interactions avec les objets sont assez faciles. Une touche apparaît à l’écran quand vous en approchez et vous pouvez interagir avec eux sans forcément être juste en face.

On l’expliquait en introduction, ce Mirage redonne une part belle au vol discret. Mais le souci sera sur la façon de le faire. En effet, pour voler, il va falloir utiliser la vision d’aigle pour repérer les passants avec une bourse. Quand c’est fait, on se place près d’eux et on appuie sur la touche d’interaction, Y sur Xbox. Cela lance la phase de vol : un losange assez large réduit rapidement. Lorsqu’il atteint le petit losange bleu central, il faut appuyer à nouveau sur Y. La zone bleue est plus ou moins grande en fonction du type de passant.

Autrement dit il faut anticiper la vitesse de déplacement du losange pour cliquer au bon moment. Et ça, avoir des réflexes ET de l’anticipation, c’est extrêmement difficile, que ce soit pour des raisons motrices ou cognitives. Les tests avec l’équipe l’ont prouvé. Heureusement, une option permet d’éviter ces phases de gameplay et de réussir automatiquement les vols ! Très apprécié de l’équipe, surtout quand les phases de vol sont obligatoires pour avancer dans l’histoire.

Si on complète avec les aides à la visée qui peut être complète pour les tirs à distance et le réglage de la difficulté, on peut conclure sur une bonne accessibilité motrice de ce Assassin’s Creed Mirage.

Et si j’ai une déficience visuelle ?

7 / 10

 

Côté visuel, Assassin’s Creed va nous offrir des éléments récurrents chez Ubisoft et notamment une gestion du daltonisme grâce aux filtres de couleur. En effet, on va retrouver un ensemble de filtres jouant sur les couleurs de l’interface uniquement. Il ne peuvent être réglés dans leur intensité.

De manière plus générale, on va retrouver des options de réglage des éléments d’interface. Dans leur affichage pour ne garder que l’essentiel et retirer ce qui vous gêne sans être utile. On pense notamment aux secousses de l’écran, aux effets de sang…

Mais surtout on va pouvoir modifier certains éléments à la volée. Par exemple, la couleur du réticule de visée est toujours importante. Vous allez pouvoir en choisir au moins la couleur pour qu’elle soit bien contrastée avec votre environnement. Vous êtes en balade dans le désert ? Un réticule plus sombre se détachera mieux sur le sable.

Passons maintenant au gameplay lui-même. La vision d’aigle est une option récurrente dans les assassin’s creed. Elle est toujours présente ici et se révèle très utile dans la perception de l’environnement. D’autant plus qu’il est riche ! Une grande partie du jeu se passe à Bagdad, alors les développeurs ont travaillé sa richesse.

Cette vision d’aigle vous sera très utile, car elle est l’équivalent d’un contraste élevé. Quand on l’active, elle rend l’environnement neutre. Ce n’est pas en gris, mais plutôt dans des tons sépia. Les ennemis environnants, même derrière un mur, apparaissent en rouge et on voit leur champ de vision. Attention cependant, c’est représenté comme un faisceau de lampes, donc pas toujours très visible.

Les objets à voler, comme les bourses des passants, apparaissent en orange. Les alliés sont en bleu et les endroits où se camoufler en blanc.

Enfin, après l’exploration, le combat est l’autre gameplay essentiel de cet Assassin’s Creed Mirage. Sur cet aspect, il est possible de garder l’adversaire en vue en bloquant la caméra dessus (R3). Nous l’expliquions plus haut, les attaques qui peuvent être parées sont jaunes et celles qui ne le sont pas sont rouges. C’est donc cette dernière qu’il faudra vraiment identifier, car l’esquive est la seule possibilité.

Les ennemis peuvent être nombreux dans les zones de quête et une fois en combat, il ne sont pas signalés quand ils sont hors champ. Donc le seul moyen d’avoir une bonne vue d’ensemble, c’est d’anticiper les combats par un repérage.

Utilisez bien la vision d’aigle pour voir tous les ennemis à proximité. Votre rapace, Enkidou, permet aussi de marquer les éléments de jeu. En vision de haut avec Enkidou, il suffit donc de passer le pointeur sur les ennemis pour les marquer. Ces marquages par un symbole blanc sont alors permanents. Ils seront ensuite visibles même au travers des murs lorsque vous revenez en vue normale.

Pour les joueurs non voyants ou qui ont une forte déficience visuelle, il est essentiel de ne pouvoir jouer qu’avec des indications sonores. Assassin’s Creed Mirage propose des sons spécifiques à différentes actions de gameplay, mais l’exploration va être un vrai problème.

En effet, dans les options, vous trouverez un réglage qui ajoute un son de collision lorsque vous arrivez contre un obstacle. C’est essentiel pour cartographier un environnement à l’aide du son et donc un très bon élément. Mais ça n’est malheureusement pas suffisant, car il reste beaucoup d’éléments de jeu qui n’en ont pas.

Par exemple, la présence des PNJ et des objets à ramasser n’ont pas de ping sonore. Généralement les PNJ parlent, mais vous passez souvent à côté d’un marchand ou d’un coffre sans le savoir. Ajoutez à cela qu’il n’y a pas de touche pour orienter le personnage vers l’objectif en cours, le tout dans un environnement riche et sur trois dimensions avec les étages… c’est injouable pour une personne ayant une vision très basse.

Assassin’s Creed Mirage propose donc de bons éléments très utiles pour la plus grande partie des joueurs ayant des troubles visuels, même si cela reste inaccessible pour les profils les plus importants. Cela lui vaut donc une belle note de 7 sur 10 pour ce type d’accessibilité.

Et si j’ai une déficience auditive ?

7 / 10

 

En fonction de votre déficience auditive, vous aurez besoin d’un renfort visuel plus ou moins important sur les différents éléments du jeu.

Assassin’s Creed Mirage est un jeu d’aventure RPG, l’histoire et les informations sur l’environnement sont donc essentielles à bien suivre.

On retrouve sur ce jeu le travail de qualité apporté aux sous-titres. Vous pourrez choisir une des trois tailles disponibles et leur appliquer un fond plus ou moins opaque. Le locuteur peut être affiché ainsi que sa direction quand il n’est pas face au joueur. Les mêmes réglages sont disponibles pour les « Légendes » qui vous informent sur l’environnement. Cela permet donc de différencier les tailles de ces deux éléments pour un confort d’affichage optimal.

Ensuite, vous aurez envie d’adapter les sources sonores en fonction de votre qualité d’écoute et de vos priorités. Vous pourrez ici différencier le son des dialogues et des effets sonores, utiles au jeu et à sa compréhension, de la musique. Si vous voulez garder la musique pour en profiter, vous pourrez la rendre moins fréquente. Il est possible de booster les dialogues en complément. Il est également possible de réduire l’amplitude des sons.

Côté exploration, les informations sont très visuelles : entre icônes, faisceaux lumineux, vision d’aigle ou en utilisant Enkidou, vous ne devriez pas dépendre des sons du jeu pour vous repérer.

C’est côté combat que vous risquez d’avoir un petit problème. Sur cet aspect important du gameplay, le repérage visuel des ennemis hors champ est essentiel quand on ne peut pas se servir de leur voix.

Il y a différentes situations : en monde extérieur, les gardes ne sont pas dangereux tant que votre notoriété est au plus bas. Pour les repérer, vous dépendez des modes de vision comme vus ci-dessus. Attention cependant, tout marquer, c’est bien, mais ça peut vite saturer l’écran d’informations visuelles.

Si vous êtes en zone interdite, il y a de nombreux ennemis sur le qui-vive. La furtivité est recommandée et vous aurez alors un système de repérage. Quand vous entrez dans le champ de vision d’un ennemi, un arc de cercle blanc apparaît avec une flèche vers l’ennemi concerné pour vous prévenir. Cet arc devient jaune quand l’ennemi repère quelque chose. il est alors encore temps de vous cacher. Il devient rouge quand cet ennemi vous a identifié et vous poursuit en prévenant tous les autres gardes de la zone. Le combat est alors inévitable.

L’alerte est visuelle, donc jusque là tout va bien. Par contre, une fois le combat de mêlée lancé, il va falloir gérer le groupe d’ennemis. S’il y a un ennemi tireur qui vous cible, vous verrez alors un nouvel arc de cercle et une flèche pour vous indiquer d’où vient le tir. Cet arc sera blanc quand l’ennemi vous cible, rouge si le tir est imminent.

Mais il y a un problème : seuls ces tirs sont identifiés. En effet, les ennemis au corps à corps qui sont hors champ ne sont pas identifiés. Il n’y a aucun moyen de savoir, hormis en tournant sur vous-même pour le vérifier, s’il reste des ennemis et combien. Et comme vous ne les entendez pas, vous risquez souvent d’avoir de mauvaise surprise et un coup d’ennemi inattendu en pleine mêlée, ça peut vous coûter la vie.

A noter, Assassin’s Creed propose de se synchroniser avec un outil externe atypique : l’OWO skin. Il permet un retour haptique sur le corps avec des vibrations pour localiser les coups en combat par exemple. Nous ne l’avons pas testé, mais c’est une autre forme de retour autre que visuelle, donc toujours intéressante. Mais à 500€ minimum, donc on va attendre de le tester avant de vous le conseiller ! Dites-nous si vous en avez fait l’expérience.

Donc sur le plan de la jouabilité avec une déficience auditive, le combat peut être problématique et cela lui vaut quelques points. Mais avec un 7 sur 10 on reste sur un très bon score.

Et si j’ai une déficience cognitive ?

6 / 10

Comme tous les jeux d’aventure, Assassin’s Creed va vous demander de suivre une histoire, et même plusieurs. La façon d’y accéder et d’en garder la trace est donc importante, surtout quand on a des troubles cognitifs.

Le jeu n’est en français que sur les versions consoles. Attention, Amelitha qui l’a testé sur PC nous a précisé que sur PC, l’anglais est par défaut et qu’au lancement il vous sera demandé de télécharger le pack de langue française.

On a un doublage des voix en français, donc pas de problème pour suivre les dialogues. Par contre, pour le suivi, on passe à l’écrit. Il y a beaucoup de textes entre les objets collectés et autres. Et si on a eu un moment d’espoir en voyant que le jeu proposait un narrateur. Il est bien vite retombé en constatant que ce narrateur n’est disponible que si vous jouez en anglais. Notre dernière expérience sur Mortal Kombat 1 d’un narrateur américain qui tente de lire un menu français montre que ce n’est pas plus mal. Mais c’est dommage, car essentiel pour les joueurs non-lecteurs.

Donc à nouveau un jeu reposant sur l’écrit. Les quêtes sont certes rappelées en jeu pour celle qui est active et dans le journal de quête pour les autres. Mais comme c’est à l’écrit, difficile de savoir laquelle vous suivez. Il y a bien des images et icônes dans les sections de détail, mais en général c’est surtout la récompense qui est illustrée, pas le contexte.

Donc notre conseil c’est d’éviter de vous disperser en acceptant trop de quêtes en même temps. Faites-les une à la fois. Concentrez-vous bien sur la cinématique de lancement pour retenir le contexte. Par contre pour les contrats récupérés à la base des assassins, il n’y a pas de cinématiques explicatives.

Une fois que vous êtes lancé dans une quête, elle sera « active » et bien identifiée par des marqueurs orange. Une aide permet de renforcer la visibilité des éléments de jeu. Déjà, cela vous évitera de chercher. Au lieu de « trouver un lieu d’eau dans le quartier X » vous aurez directement un indicateur sur où il faut aller. C’est moins immersif, mais cela évite la frustration de chercher pendant un long moment ce puits caché dans un lieu couvert non visible de l’extérieur.

Quand vous êtes sur la carte, il y a de nombreuses icônes : les blancs pour les points utiles comme les marchands, les crieurs, les mercenaires… chacun ont une icône différente. Les objets de valeurs comme les coffres rares sont en jaune. Et comme dit plus haut, la quête active est en orange.

Assassin’s Creed offre quelques options qui vous seront utiles. Par contre, il va falloir fouiller pour les activer, car elles sont dispersées. Surtout si vous ne lisez pas, une personne pour vous aider sera indispensable pour ce premier réglage.

Si vous avez du mal à utiliser la carte du menu, une fois en jeu, il n’y a pas de mini-carte permanente. Par contre, activez l’aide à la navigation. Ainsi, en utilisant Enkidou l’aigle, vous verrez que chacun de ces éléments de la carte est identifié en jeu par un faisceau lumineux. C’est pratique pour repérer ce que vous cherchez en direct visuel.

Autre point utile : quand vous approchez d’un objet à ouvrir ou collecter, la touche d’interaction s’affiche à l’écran. Pas de doute donc sur celle à utiliser : Y pour une interaction, RB pour assassiner un ennemi discrètement…

Si vous avez besoin de vous concentrer, il y a plusieurs aides utiles. Il est possible dans un premier de choisir ce qui est affiché à l’écran. Commencez avec tout activé pour voir ce qui est utile, puis retirez ce qui vous semble secondaire pour ne garder que ce qui vous aide sans vous perturber. Au-delà de la concentration, si les effets de sang sont quelque chose qui peut vous choquer, ils sont désactivables.

Ensuite, la vision d’aigle (à gauche sur la croix directionnelle), vous permettra de faire ressortir les éléments directement utiles du jeu. Ca peut être un très bon moyen de se concentrer sur ce qui est important.

L’apprentissage des éléments de jeu est aussi important. Dans Assassin’s Creed Mirage, on va retrouver les défauts de ce type de jeu dit « immersif » : on vous apprend les choses en cours d’histoire. C’est pas à pas, certes et la difficulté est bien progressive. Mais ça n’est expliqué qu’une fois en jeu puis vous retrouverez ces informations à volonté dans la partie « Didacticiel » de la base d’information. Dommage, ces explications ne proposent pas de vidéo pour ne pas dépendre de l’écrit, mais elles sont illustrées. Même si c’est parfois un peu abstrait.

Le combat, surtout avec le support visuel des couleurs, demande surtout de la réactivité. Si ce n’est pas un problème pour vous, vous ne devriez pas avoir trop de difficultés. Le niveau de difficulté « Facile » est un bon moyen de démarrer en douceur, le temps d’apprendre. Si vous vous sentez à l’aise, vous pourrez changer le niveau ensuite.

Le détroussage, autre gameplay qui a sa place dans Mirage, est très difficile quand on manque de réflexe ou qu’on a besoin de temps pour savoir comment réagir. Or le détroussage ne vous laisse que moins d’une seconde pour réagir, trop court pour la plupart dans l’équipe. D’ailleurs au lancement quand on vous apprend à voler, aucun n’a réussi au début. Heureusement, une option permet de réussir automatiquement cette action… si vous la trouvez vu que c’est de l’écrit non illustré.

En l’état et sans accompagnement pour le réglage, une bonne moitié de l’équipe se serait arrêtée après ces quelques minutes de jeu, frustrée par le gameplay du détroussage et sans pouvoir aller plus loin puisque la réussite est obligatoire pour continuer. Comme le dit souvent Nico « moi, les options, je ne préfère pas y toucher, sans lire j’ai peur de faire n’importe quoi ».

De plus, les membres de l’équipe ont tout de même eu du mal à se repérer en jeu. Les aides sont efficaces, mais elles ne sont pas constantes. Il faut les déclencher comme la vision d’aigle ou d’Enkidou. C’est un effort cognitif de plus et certains passent à côté. Là aussi un temps d’apprentissage accompagné a été nécessaire.

Un jeu qui propose donc des aides utiles, mais qui nécessitera un accompagnement pour régler les options et apprendre les mécaniques utiles.

 

Notre avis

Assassin’s Creed Mirage étant sur les bases de son prédécesseur, Valhalla, on retrouve sans trop de surprise le même niveau d’accessibilité. Il y a peu de changement dans les options, ou à la marge comme la prise en charge du OWO skin. Certainement un peu trop tôt entre les deux jeux pour de grosses évolutions en accessibilité.

Les avancées dans ce domaine et sur ce type de jeu ayant bien progressé, on espère que la licence Assassin’s Creed saura se mettre au niveau !

Mirage est plus recentré avec une ville et un développement du personnage, comme l’arbre de compétence, plus restreint. C’est donc un peu plus accessible puisqu’il y a moins de risque de se disperser. Le gameplay revient également plus à l’infiltration. C’est une approche de jeu qui donne plus le temps de se préparer, d’anticiper ce qu’on fait. C’est donc plus abordable qu’un jeu basé sur l’action pure et le combat de masse.